Life, survival, death; justice and lack of justice, law and facts; mass or individual loss of control: here's the second episode of it's CRAP named « Une énième chasse au dahut ».
Every song and lyrics on this page are (c) 2005, it's CRAP, unless said otherwise ("cover of ..."). See index page for legal matters.
To play .ogg files: As you probably already noticed, files here are available as .ogg files, not mp3. We wont describe why we made this choice, there are plenty of good reasons, trust us.
However, Microsoft Windows users will soon enough find out that this format is not supported by the default media player shipped with their Operating System. Indeed, the sensible course of action is to install a media player that support .ogg files.
If you need such media player (there are many out there), you can download wxMusik by clicking here. Once the download is finished, run the setup program. When wxMusik is installed, run it. In the menu "File", select "Preferences". At this step, the "Preference" window should show up. Look at "File Associations", check the box ogg vorbis et voilà, now you should be able to play .ogg files.
Toujours de l'avant
Bien plus pour toi qu'un slogan.
Se ruer dans le cauchemar,
Éventuellement conclure les bottes aux panards.
Mais la vie fut injuste
Et pour toi bien trop auguste
Et maintenant tu déguste
Dans ta carcasse des plus frustes
Et tu attends
Patiemment,
Qu'elle amène ce breuvage
Que finisse ton esclavage
Et tu attends, indécemment
Patiemment, impotent
Qu'elle amène ce breuvage
Que finisse le carnage
Contrit, tu te souviens
De quand t'étais gamin
Si turbulent, allant adamantin
Braver mort et destin
Mais la faucheuse s'est moquée de toi
Et pour ton malheur ne vient pas
Et ta dépouille se décharne
Alors que ton âme s'acharne
Et tu attends
Patiemment,
Qu'elle amène ce breuvage
Que finisse ton esclavage
Et tu attends, indécemment
Patiemment, impotent
Qu'elle amène ce breuvage
Que finisse le carnage
Et tu attends
Et tu attends
Et tu attends
Et tu attends
Et tu attends
Patiemment,
Qu'elle amène ce breuvage
Que finisse ton esclavage
Et tu attends, ardemment
Patiemment, dolemment
Qu'elle amène ce breuvage
Que finisse le carnage
(Image: Painted wall of La Ferté-Loupière's church, XVth century)
Pour une énième chasse au dahut,
je partirais au crépuscule,
un dernier espoir pour la rue,
c'est le petit peuple que je bouscule.
Je défend des pourris,
ce n'est pas ce que je comptais faire de ma vie.
Non, moi je me voyais défendre veuve et orphelin
et non pas d'autolâtres fifrelins
Je rêvassait d'innocents incriminés,
mais les canailles accaparent mon cabinet.
Je brûlais d'ouater des candides mal assimilés
mais ces derniers, du banc, sont de l'autre coté.
L'équité est la caution de ma position,
la contradiction est la raison d'être de ma profession,
toutefois, ces théories incommodent
et la pratique on accommode.
Tu le vois, tu le suis,
dans la nuit et sous la pluie.
Il sévit tel un animal traqué,
prêt à exploser.
Méfie toi, le doute est contre toi,
tu fais l'honteuse besogne.
Méfie toi, ils guettent le faux pas,
Ici on n'aime pas les cognes.
Plus d'essence pour poursuivre cette errance,
volte face, contre toi il s'élance.
Ton sang ne fait qu'un tour,
le sien se répand tout autour.
Un Gavroche de plus est tombé ce nuit,
dans les beaux salons c'est toujours Voltaire qu'on lit.
Légitime défense au service de la France,
une réalité qui ne suscite que la méfiance.
Méfie toi de ce qui paraîtra,
prépare toi à la grogne.
Méfie toi, le doute est contre toi
ici on n'aime pas les cognes.
(Image: Photography of an arrest in progress, maybe staged, begin of the XXth century)
Ils l'ont dit à la TSF,
radio Werwolf, fidèles de la pire engeance,
seize ans et une vie à donner à ton chef,
de la grandeur dans la décadence.
Mais toi tu voudrais aller à la campagne,
et non pas que l'on t'envoie en campagne.
Un frère disparu près de Leningrad ;
Ton père et les bombes au phosphore à Pforzheim ;
Ta soeur subissant les derniers outrages ;
Et la radio parle encore d'avenir pour l'Allemagne !
Et la radio parle encore,
à l'heure où seul comptent les morts.
Partout des ennemis désignés,
un passif et un actif à digérer.
Trop peu d'amour, trop de vautours,
sous les gravats le souvenir des beaux jours.
Balder est mort, où est passée Julia ?
Peux t-on rechercher le temps perdu comme cela ?
(Image: First bus from Berlin in departure for Hannover since one year, as consequence of the 322 days blockade of Berlin, May 1948)
De bons augures encourageaient ton aventure,
dis-moi chevalier jusqu'où comptais-tu aller ?
Qu'étais-tu prêt à sacrifier ?
Ton hommage, ton plumage ou bien ton héritage ?
Dis moi chevalier des anciens temps
quel était l'esprit d'antan ?
Quel orateur recueillait les suffrages,
à quels dieux rendait-on hommage ?
Vivre, dit-on, c'est choisir ou dépérir,
dis-moi chevalier comment as-tu élues tes lois ?
Étaient-ce des professions, professions de foi,
où bien étaient-ce les nécessités de l'endroit ?
Dis-moi chevalier es-tu prêt a tuer,
à voir le sang couler de ceux que l'on a désigné ?
Et dis-moi chevalier, déjà dans ton linceul,
n'as tu pas fait d'hécatombe en l'honneur de toi seul ?
Dis-moi chevalier, tu souviens-tu de celle,
que dans un monastère, tu te procura pour une bagatelle ?
À l'affût d'un tendron, enivré par l'hydromel,
préambule d'une histoire d'amour courtois accidentel.
Dis moi chevalier des anciens temps
est-ce que tout était mieux avant ?
Quel orateur recueillait les suffrages,
à quels dieux rendait-on hommage ?
Dis moi chevalier des anciens temps
qui serais-tu si tu étais encore vivant ?
Saurais-tu recueillir les suffrages,
à quels dieux rendrais-tu hommage ?
(Image: Painting of Sebastien Vrancx, XVIIth century)